Préjugé n°9: « En coupant les ailes de mon perroquet je lui offre plus de liberté sans prendre le risque de le perdre et je lui évite des risques de blessures à la maison. »

💡 Une idée reçue recommandée parfois même par des vétérinaires ou des éleveurs.

🎯 Pourtant nous savons que la taille des ailes a de graves conséquences sur nos oiseaux (voir article sur le sujet).

🎯 La taille des plumes de vol ne garantie pas le fait que l'oiseau ne puisse plus voler. Entre deux tailles, un coup de vent un peu fort jumelé à un état de panique … et le voici disparu à plusieurs dizaines de mètres.

🎯 Un perroquet en vadrouille qui n'a pas toutes ses capacités de vol et qui n'a pas eu l'apprentissage nécessaire pour le maitriser est condamné à mort.

🎯 Votre perroquet aura le réflexe de se poser en hauteur pour être en sécurité, mais il sera incapable de redescendre.

🎯 Les blessures graves en captivité sont plus fréquentes chez les individus aux plumes taillées. L'instinct de fuite de l'animal proie est toujours là, mais le corps n’en a plus la capacité.

🎯 La cohabitation avec ces individus aux ailes taillées en est tout aussi compromise car ils sont souvent agressifs et en même temps vulnérables. Ne pouvant pas répondre à leur instinct de fuite, il ne leur reste que l'attaque. Cette réponse agressive peut également les mettre en danger.

Vous l'aurez compris, ces « excuses » ne sont pas recevables et ne justifient pas cet acte barbare.